En 1232 dans les archives de l'abbaye de St-Maurice, il est écrit: vente de terres situées à Panex, pour la somme de 8 livres mauriçoises. En 1251 il est aussi mentionné: Faucon chevalier de St-Triphon, eut jadis donné à l'abbaye, pour son anniversaire, la moitié de la dîme de Panex, excepté un muid d'avoine légué à l'église St-Victor d' Ollon. Michaelem de Panex, du latin Panaes, est cité en 1320. Puis en 1394 Johannerrius et Johannerodus, frères, vendent la moitié de la grande dîme de Panex qui se lève en blé, graines naissantes, animaux et petit bétail pour le prix de 7 livres et 2 muids d'avoine de cens à l'abbé, et au recteur d'Ollon, plus une coupe de froment au curé d'Aigle, et enfin 8 coupes de froment à Mermet Godini pour quatrième partie de ladite dîme. (Archives de l'Abbaye de St Maurice)
Le village était un dizain presque autonome, jusqu'en 1874, ayant un procureur, un garde, un chevrier et un taupier. Durant quelques siècles, il dut y avoir une période de prospérité, pour les dizains des mi-monts. Une des cause de l'affaiblissement de la population fut l'un des pire fléaux, l'épidémie de peste de 1349, puis de 1564 à 65. Les dizains en étaient arrivés à se considérer comme souverains. Ainsi en 1765, ils demandèrent leur indépendance, mais le gouvernement bernois balaya cette idée, et tout rentra dans l'ordre. Mais en 1821 et 1823, les indépendants renouvelèrent leur tentative. En 1823, les centralisateurs proposent aux dizains de verser leurs bourses dans le coffre-fort communal, mais les montagnards refusent, jusqu'en 1873, ou ils abandonnent la lutte. Dès cette date, certains villages aménagent des conduites d'eau, et de belles fontaines au frais de la commune. Depuis1889, Ollon et les dizains forment une commune une et indivisible.
En 1404, découverte des sources salée de Panex. En 1554, première exploitation. Vers 1560 on construisit beaucoup de bâtiments pour le traitement de l'eau, et des logements pour les mineurs. Les habitants du village s'ameutèrent, pour empêcher que l'on engage des ouvriers étrangers.
Dans les archives il est mentionné que Panex possédait une chapelle au moyen âge. On suppose qu'une maison a été construite sur ses ruines, elle se situait au-dessus du village, à droite de l'ancien chemin pour Plambuit. La région était connue, comme lieu de villégiature, avec trois pensions dans la contrée, dont une à Panex, une à Plambuit, et une pension végétarienne à Créttaz-Tavez.